L´Onanisme (Genève, 1769)
Samuel Auguste André David Tissot:
L´Onanisme. Dissertation sur les maladies produites par la masturbation
Die Onanie. Abhandlung über die durch die Masturbation hervorgerufenen Krankheiten
(dr). Das Werk wertet die Onanie als ein „Verbrechen“ (frz. „crime“), als „abscheuliche Betätigung“ (frz. "détestable manœuvre“) sowie als „unausstehliche und kriminelle Gewohnheit“ (frz. „odieuse et criminelle habitude“) und sogar als „Akt des Suizids“ (frz. „acte de suicide“). Auch gefährde eine solche „Liederlichkeit“ (frz. „désordre“) das Wohl der gesamten Gesellschaft. Laut Tissot ist die Masturbation (haupt- bzw. mit)ursächlich für eine ganze Reihe von körperlichen und psychischen Beschwerden, die nicht selten sogar zum Tod der Betroffenen geführt hätten. Darunter zählen u.a.: Magen- und Essprobleme, Bauch- und Rückenkrämpfe, Übergewicht, Appetitlosigkeit, Magersucht, Nervenleiden, Nasenbluten, Epilepsie, Spasmen, Sehschwäche, allgemeiner Kräfteverlust, Demenz, mentale Beeinträchtigung („Schwachsinn“), (geistige) Unfähigkeit zum Studium, Hautkrankheiten, Tumorerkrankungen im Genitalbereich, Hämorrhoiden, Gonorrhoe („Tripper“), Urininkonsistenz, erektyle Dysfunktion (Unfähigkeit zur Erektion), vorzeitige Ejakulation sowie Schlaflosigkeit, Albträume, innere Unruhe und ein schlechtes Gewissen. Als Heilmittel empfiehlt Tissot nebst ausgiebig frischer Luft vor allem den Konsum von Milch, bestimmten Trinkwässern, Eisen und der Fieberrinde (kinkina) sowie kalte Bäder.
▼ Buchauszug
[110] „Lʼhabitude de nʼêtre occupée que dʼune idée, rend incapable dʼen avoir dʼautres; elle prend lʼempire, & regne despotiquement.“
▼ Buchauszug
[117] „Une (…) cause qui augmente les dangers de la masturbation, cʼest lʼhorreur des regrets donc elle doit être suivie, quand les maux ont défillé les yeux sur le crime & sur ses dangers. (…) Et sʼil en est qui soient dans ce cas, ce sont les masturbateurs. Quand le voile est tombé, le tableau de leur conduite se présente sous les faces les plus hideuses: ils se trouvent coupables dʼun crime dont la justice divine ne [118] voulut pas surseoir la punition, & quʼelle punit sur le champ de mort (…). [119] Il me semble, me marquoit un de ces criminels, dans la même lettre dont jʼai cité un fragment plus haut, que chacun lit sur mon visage lʼinfâme cause de mon mal; & cette idée me rend la compagnie insoutenable. Ils tombent dans la tristesse & dans le désespoir; (…) ils éprouvent tous les maux quʼentraine une tristesse soutenue, sans avoir, ce qui est affreux pour un criminel, aucun prétexte de justification, aucun motif de consolation.“
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